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VOGALONGA 2016   -  CARNET DE VOYAGE de Cathie Le Guennec  

« Les idées de voyage jaillissent au cours d’un précédent périple »  

Ce fut sans doute le cas pour nos organisateurs Johan, Patrick, Jean- Louis, Hervé… Pour ma part je dois ma participation à la défection de Dominique victime d’un accident de ski. Le rassemblement est prévu au club d’aviron d’Hennebont ce mercredi 11 mai à partir de 12 heures.   L’équipe qui va prendre part au voyage en minibus est composée de neuf membres âgés de trente cinq à soixante ans: Johan, Patrick, Jean -Louis, Hervé, Sylvie, Cathy, Guillaume, Marie et moi-même. Elle sera complétée sur place par Maxime qui voyage avec son épouse Michelle, puis par les « Volantes » Céline qui viendra de Paris et Maret, Maud, Stéphanie et Delphine qui elles arriveront de Nantes.   Par ailleurs ce week-end de Pentecôte sera l’occasion pour le club de voir bon nombre de ses membres éparpillés. En effet Stanie voguera sur les eaux du Golfe du Morbihan avec des copines hollandaises, les filles de St Malo et Evelyne réquisitionnant une Yole de mer le «Houat» et une Yolette « Vallée du Blavet » D’autre part très sérieusement les jeunes du club accompagnés de Christian tenteront leurs chances à Libourne aux régates internationales.  

Bonne lecture,

Cathie Le Guennec    

Mercredi 11 mai

Lorsque j’arrive Johan, René, Jean-Louis (les deux) et Christian sont déjà sur le site. J’envoie un courriel à Dominique vers 13H00 Notre groupe se constitue peu à peu. Nous prenons des forces en prenant un encas. Hervé et Marie  arrivent ensuite avec le minibus de location. Il fait beau. Tout le monde est en forme, de bonne humeur et s’affaire aux derniers préparatifs du départ. Nous chargeons et sanglons les bateaux sur la remorque : une yolette « Beg Ruz » et deux bateaux empruntés au club d’Auray entre yole de mer et yolette baptisés poétiquement Y1 et Y2… Les discussions vont bon train et on promet de ramener du riz, des tomates séchées… un modeste cadeau pour les jeunes de Jean-Yves et surtout on promet d’envoyer une carte à Jean-Yves et Vonnette (1, rue de la cale 56670 RIANTEC) Un petit problème technique contrarie notre départ. La rampe de feux ne fonctionne  pas sur la remorque.  Quelques  investigations plus tard et un début de tension il s’avère que le problème vient du camion ! Chargement des bagages avec une rigueur militaire…on finit par mettre quelques duvets dans des sacs poubelles dans la «Beg Ruz» ça fait de la place ! Il est décidé que nous partons à Pluvigner pour changer de camion…petit crochet afin de traiter ce problème de signalisation. Jean-Yves  accepte de nous suivre pour sécuriser notre attelage jusqu’à Pluvigner ….en contre partie d’une rente en bière ! 15h 00 : ça y est c’est le départ d’Hennebont. Le temps est nuageux, il fait 17°C ; Tout le monde à la banane. Dans un rond point on finit par s’apercevoir que Jean-Yves essaye de nous donner une information…On se gare.  Jean-Yves râle à juste titre car personne ne répond à ses appels téléphoniques …En effet la rampe de signalisation fonctionne parfaitement bien à présent. Ouf c’est un souci de moins. Merci Jean-Yves ça évitera un passage par Pluvigner. C’est donc parti pour 1500kms. 15h35 petite anecdote. On apprend avec Marie (qui a amené des classeurs pour réviser) que la mangouste de l’Himalaya dévore des racines de chatochard (je crois) qui est un  remède antipoison contre les cobras en prévision des combats. C’est Hervé qui conduit et Guillaume programme le GPS avec les nombreuses suggestions de parcours… « Quand le corps se meut l’esprit vagabonde » alors bougeons ! Lexique : E.T.A. ; « Estimation Time Arrival » dixit Patrick. Objectif GENEVE à 23h42 ETA. On déguste les premières crêpes de Cathy  ça discute et alors que nous venions de franchir le pont de la Roche Bernard. Hervé s’inquiète du chargement des portants des deux bateaux d’Auray. Il est 16h00. Demi-tour. Ce voyage nous met à l’épreuve et c’est notre seconde difficulté. Cette affaire plombe l’ambiance mais le groupe a un avantage sure le couple : point de reproches on rigole « jaune » mais on rigole malgré les circonstances. Le rire est le bienvenu. Le ciel s’est dégagé depuis 15h00 c’est déjà ça, notre emploi du temps lui a pris du plomb dans l’aile. Yohann notre président ne sourit pas trop c’est un scénario qu’il n’avait sans doute pas imaginé…

il doit se demander avec quelle équipe de « bras cassés » il s’est embarqué !

Bref soyons optimiste car il faut se faire une raison il vaut mieux qu’on s’en rende compte maintenant…Merci Hervé.

Première étape avec arrêt : Hennebont ; Il faut rester zen ce n’est pas bon pour notre réputation mais un faux départ ça arrive même aux grands sportifs.

« C’était bien » dit Hervé « 10,7 litres de consommation moyenne… » C’est décidé à l’unanimité on garde le minibus ! Il est 17h00.

Nous chargeons et attachons solidement  les portants bien rangés dans le hangar…

Deuxième départ d’Hennebont à 17H30. Changement de chauffeur, c’est Guillaume qui s’y colle. C’est reparti. Genève cette fois c’est 02h06 ETA soit 916 kms  à avaler. Dans le minibus ça twitte.

La pluie mouille le pare brise mais ne s’invite pas. Cathy nous propose à nouveau des crêpes  préparées par Franck.

18h30  on franchit le pont de la Roche Bernard pour la seconde fois. Ouf on sort du morbihan. 18h50, le ciel s’assombrit et cette fois la pluie nous accompagne.

19h30 : premier péage franchi avec succès malgré la petite marge de manœuvre.

20h10 : premier  tunnel avant Angers. La faim se fait sentir. On apprend avec Jean-Louis que  « la Maine est la confluence entre la Mayenne, et la Sarthe… grossie du Loir »

Arrêt buffet à 20h15 ; Première arnaque avec la nourriture par contre le far était très bon et pas cher….On  reviendra peut-être pour le café. Nous avons profité de cette halte pour parfaire notre équipement de grand voyageur avec l’achat de cale nuque à 11€60. Vérification des sangles.

21h00 on reprend la route avec Marie au volant.

Deuxième péage. Nickel c’est une caisse automatique c’est plus économique mais ça déclenche l’alarme !

21h45 : Yohan entonne plusieurs chants d’affilée et assure l’animation avec un répertoire très large et surprenant. Hervé et Patrick reprennent en chœur et Marie siffle. Notre président est polyglotte et affiche un moral au beau fixe…il faut dire qu’on a jamais été aussi prêt du but ou loin de chez nous !

La nuit est tombée, direction LYON-MACON.

23h00 : nouvel arrêt dans le secteur de Bourges. L’agent de la station est très commercial et nous prête ses ciseaux pour enlever proprement l’étiquette disgracieuse du cale nuque. C’est beaucoup plus chic. Petit moment de solitude quand on se faufile entre les nombreux camions à l’arrêt dans la quasi obscurité sur ce parking.

23h20 : on reprend la route et c’est Hervé qui prend le volant. Accident sur notre voie au niveau du radar.

Le sac de Marie regorge de chlorophylle …Temps sec, circulation très fluide. L’ambiance dans le minibus est au calme. Cette portion de parcours qui traverse l’Auvergne est giboyeuse (d’après les panneaux), plus vallonnée en travaux (ça se gâte) et la pluie refait son apparition.

00h25 : Direction MACON sous la pluie. Condensation etc…le pied quoi !

01h30 : Direction MACON /GENEVE sous une pluie battante. Les duvets placés dans la « Beg Ruz » seront-ils toujours secs ? That is the question !

Un aquaplaning réveille tout le monde.

01h40 : Arrêt sous la pluie. Toilettes à la turque, ça fonctionne comment déjà ? Retour des toilettes, il y a beaucoup d’eau dans le fond de la « Beg Ruz » c’est pas bon signe pour les duvets ! Vérification des sangles.

Jeudi 12  mai

01h50 : changement de chauffeur. Jean-Louis prend le volant…Ca démarre « où allume t-on les feux ? » car on manque cruellement de visibilité ; Faut qu’on se gare, ça y est la situation est rétablie. Merci Guillaume.

Les langues se délient et ça papotte dans le minibus. Le réglage de la température fait débat C’est reparti sous la pluie. Courage !

02h30 GENEVE à 13 kms. La météo est plus clémente, ouf !

« Pourquoi nous fait-on des appels de phare ? » s’inquiète Sylvie

Le calme est revenu, tunnels et travaux se succèdent

03h15 Arrêt GO et pause café

03h30 reprise de la route toujours avec Jean-Louis

04h00 péage avant GENEVE. Encore de la pluie. On ne dort pas bien assis, même calé au niveau de la nuque, on somnole tout au plus.

04h15 : direction MILAN environ 300kms. On roule toujours sous la pluie.

04h30 Changement de chauffeur, c’est à mon tour.

Les travaux, les lacets, la brume, l’arrivée de l’aube, la température extérieure à 7°C puis le tunnel du M ont Blanc

A la sortie du tunnel, suivre TURIN,  où… le lièvre que je n’ai pas bousculé !

On distingue à présent les sommets enneigés. Le jour s’est levé à présent et nous révèle les montagnes de la vallée d’Aoste dans la brume  toujours sous la pluie . On aperçoit des cascades, c’est dépaysant. La circulation est fluide.

06h50 arrêt «petit déjeuner» peu avant TURIN.

On y est ! « Buongiorno- caffè longo-colazione-crèma-grazie milé-si-no- scusi, prego »

07h30 : vérification des sangles et changement de chauffeur : Guillaume. Changement de style de conduite, plus vif sous la pluie. Joli mois de mai !

Ca roule bien. On a tous un peu mal aux jambes mais le moral est bon malgré la nuit quasi blanche. Le réglage de la température fait encore débat

La météo se déchaîne. Pluie battante et le trafic se densifie. Avec ce temps là les moustiques seront discrets, c’est une maigre consolation.

08h20 : direction VENEZIA . Premiers bouchons avant MILAN.

Il fait 14 °C, encore 300kms.

09h15 la situation se débloque mais le trafic reste dense.

09h45 On se tire la bourre avec un autre « attelage avec des canoés roses et mauves »

Le ciel se dégage…la pêche revient, on parle de cultures à la vue des premiers vignobles !

10h15 Température extérieure est de 14°C Arrêt la station est chère, on ne prendra pas de GO ici. Nous sommes fatigués mais heureux. Vérification des sangles.

Hervé reprend le volant

11h25  19°C, GO ok à environ 110 kms de notre destination d’hébergement.

Nous pensons à l’apéro, la douche, on rêve de se dégourdir les jambes. Tout va bien.

13h00 On roule vers le camping de Casa’Vio implanté sur la presqu’île de CAVALLINO TREPORTI.

A priori une zone à vocation maraîchère grignotée par le tourisme. Le ciel est bleu constellé de nuages blancs. Tout  va bien. Il fait très beau. Un membre du staff nous trouve un emplacement pour notre remorque ! GRAZIE.

L’accueil à la réception est comment dire «règlementaire » !

Yohan déploie tous ses talents de linguiste pour valider notre entrée. On nous réclame les photocopies de toutes nos cartes d’identité. Après ces quelques tracasseries administratives nous pouvons réceptionner nos bungalows. Les  affectations se font rapidement et chacun  déballe son paquetage et Marie son « garde manger ». Petite déception quelques duvets ont pris l’eau notamment celui de Cathy, j’en suis désolée.

15h00 Direction la plage avec ses minis rouleaux.

Apéro dans un bar de plage. Nous n’avons pas tous la maîtrise de la langue mais quand il s’agit de nous faire comprendre pour passer notre commande nous ne sommes pas largués ! Il fait soleil à tel point qu’avec Sylvie on se donne comme mission première d’acheter des tongs…On constitue une caisse commune sur la base de 50€ par personne  tenue par Marie.

Fin d’après-midi : la pluie et la grêle s’invitent, grosse galère pour accrocher la remorque. D’autant plus qu’une roue côté gauche  reste bloquée. Il s’avère que l’axe du timon est resté enfoncé, « Super Guillaume » est à l’origine du diagnostic et rétablit encore une fois la situation. On accroche enfin la remorque et on monte dans le minibus, tous trempés …finalement il vaut mieux qu’on achète des bottes. Direction le club de kayak de TREPORTI qui va accueillir notre remorque ainsi que nos trois bateaux en bordure de lagune.

Nous avons froid, le moral a pris un coup heureusement l’accueil du club de kayak est réconfortant.

« L’espoir d’une terre promise est nécessaire pour donner la force d’avancer »

On s’organise : les hommes restent au club pour décharger la remorque, remonter les « fameux » portants pendant que les femmes vont faire des emplettes au super marché local.

Dans cet établissement nous nous faisons remarquer. Marie utilise les sacs plastiques et non pas les gants mis à disposition pour prendre les fruits et légumes. Un essai peu concluant avec un autochtone finit par un refus catégorique « no, no ». Je lui ai demandé « scusi, zucchero ?»  A priori il aurait entendu « euro » et je passe pour une mendiante ! Je suis affligée, Sylvie se marre ! Tant pis je vais continuer à chercher le sucre. Nous  tâchons de ne rien oublier ni le pain aux céréales du président ni le miel, ni le café…on repère déjà le rayon des apéros, d’ailleurs avant d’acheter une bouteille de Cynar il faut qu’on le goûte dans un bar…

En soirée nous récupérons les hommes, chacun se débarbouille et nous préparons les piments doux pour l’apéro. La soirée s’annonce cool. Compte tenu de notre nuit blanche il est convenu qu’on prévienne Céline qu’on ne va pas aller la chercher à l’aéroport ce soir, elle va devoir prendre un taxi.

Après l’apéro on va dîner ensemble à la pizzeria à proximité du camping.

Tout va bien. Nous avons un peu bu, beaucoup ri et testé les boissons locales avec entrain.

Le minibus étant à l’accueil Jean-Louis le ramène aux bungalows 25 et 26 Allée 45.

Un petit accrochage matériel ternit cette première journée. En garant le minibus entre les bungalows, le rétroviseur côté gauche a heurté l’angle du bungalow de nos voisins allemands. A priori les locataires n’ont pas du tout apprécié…on mettra ça sur le compte de la stupeur. Dommage de se mettre dans un état pareil…en vacances.  Jean –Louis a pris «cher».

Céline nous transmet qu’elle ne rentrera pas ce soir, elles est refroidie par les tarifs prohibitifs des taxis ! Elle arrivera ce vendredi matin. Les filles du CIO arriveront en fin de matinée ce vendredi aussi.

La nuit va être réparatrice. Il faut peu de choses pour être heureux parfois, dormir allongé dans un lit c’est le top du top…attention ça dépend des chambrées car parfois il vaut mieux s’endormir avant les ronfleurs si on ne veut pas compter les  moutons.         23h30 extinction des feux.

Vendredi 13 mai

Le bungalow de Sylvie est réveillé entre 6h00et 7h00, consternation le café est dans notre bungalow !

 A 9h00 seulement le bungalow de Marie s’éveille tout doucement, ouf…tout le monde va avoir accès au petit déjeuner.

Surprise ! Céline est rentrée dans la nuit vers 03h30 après un parcours musclé !

En effet elle nous apprend qu’elle a quitté l’aéroport avec le vaporetto qu’elle a d’abord loupé, ensuite guidée par son GPS elle est arrivée en pleine nuit jusqu’au camping sous la pluie,  accueillie au passage par les aboiements des chiens qu’elle réveille sur son passage avec le bruit des roulettes de sa valise…Ce sont ensuite Hervé et Marie qui sur son appel l’ont guidée jusqu’au bungalow. «La Vogalonga» ça se mérite !

Je n’ai rien entendu et je ne suis pas la seule.

11h00 après le petit déjeuner, les douches…il est convenu que nous partions ramer en fin de matinée sur la lagune avec Maxime. Rendez-vous au club d’aviron qui héberge notre remorque et nos trois bateaux à raison de 5€ par rameur pour la durée de notre séjour. Business is business !

Patrick convalescent garde le minibus et récupère Maret, Maud, Stéphanie et Delphine en fin de matinée et prendra nos dossards. Tout va bien.

12h00 Sortie au milieu du trafic de Vaporettos avec les deux bateaux d’Auray.

Les équipages sont constitués

Sylvie, Jean-Louis, Guillaume, Hervé et Marie.

Maxime, Johan, Céline, Cathy et Cathie

Nous sommes tous sous le charme et les  adjectifs «beau», «magnifique», «joli» témoignent  de notre admiration devant les façades colorées des maisons, les ponts et les canaux. On s’en met plein les yeux. Tout va super bien

Premières frayeurs en prenant des photos…ah tiens le clocher est de travers !

L’accostage se fait sur une cale… glissante et Maxime en fait les frais.

13h00 Nous allons déjeuner sur l’île et nous choisissons un resto en arrière plan du quartier touristique. Jean-Louis  est reconnu par d’autres touristes français, pas surprenant ils sont là pour les mêmes raisons que nous.. C’est un bon choix, nous nous régalons sur la terrasse avec les calamars frits et les tiramisu…

La température est un peu fraîche, le ciel nuageux.

Comme il est recommandé de boire pour faire du sport nous ne craindront pas la déshydratation cet après-midi, c’est sûr !

Johan ne va pas se faire prier pour chanter en «italien» et les restaurateurs sont ravis « si » « si », Les touristes traversent la terrasse pendant notre déjeuner. Un oiseau très habitué de la terrasse picore avec Guillaume.

Avant de quitter la table le restaurateur nous offre un shooter maison. Ils ont de très bonnes coutumes ici.

Nous allons jouer aux touristes dans la rue principale. Première surprise le clocher cette fois est quasi droit. Il faut qu’on arrête de boire !!!

De nombreux magasins proposent des dentelles de BURANO et des verres colorés de MURANO…ou made in China difficile de savoir. Johann y trouve son bonheur.

Sur le quai trois pompes à carburant…

Nous circulons dans ces rues pleines de charme et nous découvrons des inscriptions pleines d’humour « attention au chat » « chien enragé ». L a pluie doit être au programme car les parapluie sont accrochés aux verrières des portes d’entrée. Après cette ballade digestive vers 16h00 nous retournons à la cale, échangeons avec des français…

Nous remettons  les bateaux à l’eau direction l’île de TORCELLO…avec  ses bâtiments Vénéto- Byzantin du 7ème siècle.

L’équipage «des furieux» s’aventure même dans un canal très étroit, non ça ne passe pas… Qu’à cela ne tienne ils le feront à la pagaie !

Notre équipage fait le tour de l’île se perd dans une voie sans issue, et les deux bateaux se rejoignent dans un canal plus large cette fois avec le barreur peu expérimenté que je suis. Le passage sous les piles de ponts  ne semble pas évident mais ça passe. Il y a des vagues et du vent pour le retour et des trajectoires pas optimales c’est le moins qu’on puisse dire.

18h00 le premier bateau arrive à TREPORTI suivi  quelque temps après par son jumeau.

A notre arrivée au club de kayak d’autres équipages installent leurs embarcations. Il fait frais, les italiens se marrent devant nos trombines  frigorifiées.

Point de Patrick, ni de fourgon. Céline appelle…répondeur.

Nous décidons que nous  marchons jusqu’au camping ne serait-ce que pour nous réchauffer. A peine en marche, Patrick arrive avec Maret, Maud, Stéphanie et Delphine. Le minibus est complété et deux groupes partent à pied.

Le premier va se réchauffer en trottinant et le second s’est donné comme mission de ramener du Cynar  (repéré la veille et testé/approuvé le soir même) avant la fermeture. On peut compter sur leur motivation.

Nous retrouvons Patrick et Maret, Maud, Stéphanie et Delphine au camping. Les douches chaudes nous remettent sur pied.

Préparation du dîner à base de pâtes variées et son cocktail de légumes autour d’un premier apéro.

2OhOO : le groupe de quatorze personnes  s’installe à table sur la terrasse du 26. Ca cause, ça s’hydrate, ça apprécie la cuisine de Marie…On alterne blanc /rosé /rouge/eau sans abuser de celle-ci.

On fait la vaisselle, on redistribue le mobilier  /la vaisselle le pain/café / jus de fruit  /beurre…

23h30 au lit, faites de beaux rêves…demain c’est VENISE en vaporetto.

Samedi 14 mai

08h00 beau temps. Petit déjeuner tranquille, avec les tartines bicolores de Cathy, appoint courses pour VENISE, …billetteries pour le Vaparetto.

11h00 retrouvons Maxime, Michelle et Dubaï.

12h00 arrivée  à VENISE. Il fait beau.

Les groupes se constituent en fonction des aspirations de chacun… 

Découverte de VENISE  avec son immanquable place Saint MARC avec sa magnifique basilique, le pont des soupirs, le palais des Doges, ses innombrables canaux, ses ponts, son affluence, ses restaurants…

Son absence de voitures est particulièrement agréable ! Ses ballets de diables qui rejoignent les bateaux de livraisons. A la fin du  marché un calamar ne finira pas en friture car une mouette pas partageuse l’a complètement avalé sans s’étouffer !

Déambulations au gré des rues avec une seule consigne rejoindre le quartier de CANNAREGIO. Nous traversons le grand canal pour rejoindre l’autre rive …pour prendre un déjeuner sous une tonnelle végétalisée.

Nous y dégustons du porc au citron, des calamars frits, de la sèche, des petits artichauts le tout arrosé de vin local. Nous poursuivrons notre tourisme culinaire en dégustant des glaces à l’italienne sur un fondaménta avant d’arriver au quartier juif.

Nous échangeons avec un groupe de filles qui célèbrent un enterrement de vie de jeune fille dans la bonne humeur comme il se doit avec leurs boissons «fluo» le spritz (compari/ apérol  et vin blanc frizzante)

18h00 : fin de nos déambulations dans la cité vénitienne. Rassemblement à la gare maritime. Retour en vaporetto. Vérification des bateaux. RAS.

Préparation du dîner. Patrick nous a rejoints.  Apéro et dîner. Préparation des encas pour la Vogalonga. La pluie et l’orage font leur apparition avec de fortes précipitations  c’est le moins qu’on puisse dire !

Avec Céline on parle de Ken FOLLETT, de Jean TEULE et elle me vante les Rois Maudits de M. DRUON et les Enfants de la Terre de JM.AUEL…

Couchés 22h30. Lever prévu pour 06h00, départ 07h00. Il pleut toujours.

Maret,  Maud, Stéphanie et Delphine sont restées à VENISE. Elles rentreront plus tard sous la pluie battante …c’est le prix à payer pour voir Venise de nuit !

Dimanche 15 mai

05h55 Céline est déjà debout

06h00 tout le monde est sur le pont. Petit déjeuner stressé car nous sommes déjà à la bourre

07h10 Premier groupe s’en va avec le minibus du camping, dix minutes de retard (ça râle, tout va mal pour les organisateurs).

Préparation des bateaux au club de kayak en attendant l’arrivée  du deuxième groupe. La Gondole de TREPORTI a embarqué un piano.

La « Beg Ruz » sera barrée par Patrick et il embarquera les quatre volantes de nantes. Nos équipages restent identiques sur les bateaux d’Auray.

07h45 quinze à vingt minutes de retard, on décolle… dix kms à ramer avant VENISE. Il fait beau c’est surprenant après la nuit qui a précédé. Yohan à la barre.

08h35  entrée Arsenal. Pris du retard dans la lessiveuse. Les « furieux» remontent jusqu’à la place St Marc, départ pour nous à la limite suggérée pour ne pas engorger le début des rassemblements. Nous sommes dans le bassin de ST Marc.

09h00 Coup de canon tiré de lîle de San Giorgio Maggiore et les cloches sonnent le départ de la Vogalonga.

C’est festif, coloré, joyeux. Tout le monde est content d’être là.

Céline a pris la barre dans un joyeux bazar compte tenu de l’affluence «opération slalom»

Nous passons par un canal direction St Elena.  Nous longeons ensuite le Vignole, San Erasmo, Sant Francesco de Derserto…

Nous profitons de ces îles pour une petite pause « pipi » dans les herbes idéalement hautes avec animation disco. Petite chorégraphie de Maxime, je l’imite en évitant de glisser… Nous admirons la technique des Voga alla Veneta.

Direction Burano. L’ambiance est bon enfant, relax, joyeuse. Nous assistons à quelques battles entre équipages de dragonboat au rythme des tambourins; Le parcours contourne l’île de BURANO. Nous loupons le premier ravitaillement et nous reprenons des forces en avalant nos propres encas. Je prends la barre. L’appareil de Céline a pris l’eau et fonctionne moins bien forcément, opération séchage !

Nous prenons le canal de MAZZORBO direction MURANO. Ce n’est pas simple il y a beaucoup de monde sur l’eau, j’évite les carambolages mais je stresse l’équipage. Je fais de mon mieux !

Puis  Maxime prend en main la direction des opérations. On loupe aussi le second ravitaillement après Murano. Ce n’est pas grave car nous avons encore de quoi nous substanter.

Nous entrons maintenant dans le canal de CANAREIGO.

 « Apothéissimo ! Formidablissimo ! Magnifiquissimo ! Extraordinassimo !»

Nous sommes acclamés par les «viva»de la foule amassée sur les quais et les ponts de la ville. C’est extra, une vive émotion nous gagne et nous nous prenons pour les stars d’un jour

Tout d’un coup on entend « Bravo Cathy ». Le doute s’installe. Pourquoi nous reconnaît-on ?

C’est alors qu’on aperçoit sur les quais l’équipage des furieux ! Une bière à la main. Ah c’est du propre ! D’autres voudraient bien aussi goûter cette bière notamment Cathy!

Avec l’effet de surprise nous avons failli assommer les plongeurs chargés de faciliter le passage des bateaux au niveau des ponts. Ils sont tout sourire dans l’eau avec les casques fluo.

Nous traversons VENISE par le grand canal, c’est magnifique. Tous ces palais dont les façades se reflètent sur l’eau. C’est surréaliste le grand canal sans autre trafic que les  participants à la Vogalonga. Avec le beau temps la fête est encore plus belle !

Les palais privés, le pont Rialto en travaux, le marché aux poissons les églises et leur parvis… vus du grand canal c’est magique. L’accueil chaleureux de la foule rassemblée sur le parcours ajoute à l’euphorie.

Notre capitaine Maxime salue la foule avec sa casquette de marin. Tout va benne. Quand notre embarcation franchit la ligne d’arrivée  à la Doga da Mar nous entendons « FRANCIA » et on nous jette notre KIT de participants avec les médailles  passons cette fois devant la place St Marc. Très belle perspective sur cette place  et le palais des Doges. Dans la lessiveuse nous assistons impuissants à un accostage difficile…

Pour notre part notre opération est réussie à 100%.  Nous remontons le bateau sur la pelouse du jardin public. Nous attendons les deux autres équipages  au soleil en grignotant des encas et en privant Maxime d’une partie de son délicieux sandwich !

Nous sommes arrivés avant les furieux, donc la tortue est arrivée avant le lièvre, trop tenté par la bière.

Bientôt la « Beg Ruz » conduite par Patrick nous rejoint et enfin le bateau des furieux barré par Sylvie accoste également. Nous sommes tous ravis bien évidemment.

Petite photo souvenir.

Vers 15h00 nous nous installons sur une terrasse  à proximité pour savourer notre exploit du jour. Nous  sommes trois à tester le  spritz  avec des avis divergents. Tranquillement quelques uns d’entre nous prennent une collation après ces déjà 40 kms d’aviron !Tout le monde est satisfait de son aventure.

A présent il va falloir faire les 10 derniers kms  qui nous séparent de la presqu’ île de CAVALINO. Ceux-là seront sans doute les plus difficiles. Céline prend la barre dans la lessiveuse. Le trafic de bateaux taxis et vaporettos a repris de  plus belle. Nous dépassons allégrement un groupe imposant  de kayakistes. Nous avons failli nous échouer sur un banc de sable. Yohan enrage un peu… la situation se rétablit. Circulation  de nombreux bateaux à moteur. Je prends la barre pour que Céline puisse se réchauffer et nous arrivons à bon port.

S’ensuit le rangement des bateaux à proximité du cub de kayak. Premier retour en minibus et nous déposons Maxime à son camping.

Second voyage en minibus.

Douches chaudes, lessives. Apéro « Cynar »

20h00 dîner au resto à proximité du camping. L’ambiance est chaleureuse.

Un groupe de rameurs et rameuses d’un dragon boat allemand  est déjà attablé. Nous nous installons et les discussions s’engagent...

Seule la télé qui diffuse un match de foot nous importune mais nous négocions sa ré orientation. Tout va benne.

Fabrice prend notre commande et les carafes de vin blanc/rosé/rouge sont renouvelées. Le dîner est convivial, le grand air ça donne faim. La pluie refait son apparition comme la veille au soir.

Yohan est sollicité pour chanter et ne se fait pas prier, accompagné par Maret; 

Les clients allemands entonnent le refrain avec Yohan. L’ambiance est détendue. Une partie de notre table rentre sagement.

Une petite envie de digestif ?

Marie suggère le Fernet Branca Menta recommandé pour le foie.

Convaincus  que le remède nous fera le plus grand bien une seconde tournée est passée livrée par Fabrice. Sylvie s’est laissée tenter.

La table des allemands s’est vidée.

Une troisième tournée clôturera cette soirée servie cette fois par Fabricio et Ricardo avec des verres allongés grâce à la « négociation et à la persuasion naturelle de Cathie » dira Céline. N’empêche que toutes les filles sont ravies de voir Ricardo dans la salle !

Cathie se sent mieux du foie ce soir mais elle n’est pas la seule à croire aux vertus du Fernet Branca Menta.

Retour aux bungalows sous la pluie, dans la joie et la bonne humeur. Nettoyage intensif des dents au bungalow 26,

Photo souvenir et remise officielle de médailles.

Ce soir, avec fierté le bungalow 26, la tête haute se couchera la médaille entre les seins, la brosse à dents dans la bouche et se réveillera l’haleine fraîche demain matin.

« T’as ta médaille, sinon t’es rien !» Bonne nuit.

NB : nous avons eu beaucoup de chance avec la météo ce dimanche, inouï ! Cela justifiait bien un petit excès…

Lundi 16 mai

Lever 08h00, tranquilles

L’équipe de Maret est déjà partie libérant le bungalow 24.

Petit déjeuner, rangement.

On s’organise  en deux groupes. Un groupe est chargé de faire les courses et l’autre du chargement de la remorque.

Vidage des bateaux remplis d’eau. Dépose des portants de chargement des trois bateaux et des matériels et serrage des sangles…

Retour au camping avec la remorque chargée. Nous sommes autorisés à nous garer dans l’enceinte du camping.

Départ pour VENISE avant 12h00. Après-midi à VENISE sous un soleil timide, il fait frais.

Direction le quartier de CASTELLO. A la descente du vaporetto nous observons un groupe de touristes installés sur les bancs face à la lagune.

D’ailleurs l’un d’entre eux porte encore une attache nylon sur son couvre chef tout neuf !

Nous franchissons plusieurs ponts et nous choisissons de nous engager dans une rue très large, en fait c’est un canal couvert rue Garibaldi. Nous prenons place à une terrasse et démarrons un atelier d’écriture de cartes postales…

Entre la salade de poulpes, les gnocchis, et les calamars frits «la méméttable» a fait son apparition.

Promenade relax après l’achat de paquets de pâtes chez un épicier de la rue. Nous déambulons à travers les quais et rues attirés par les fils de linge séchant au grand air. Nous découvrons des hauts ou bas reliefs, des cours de verdure improbables avec des potées d’orangers du Mexique, de citronniers, de basilic.

Au cours de nos déplacements nous nous perdons, revenons sur nos pas et découvrons des bateaux privés mais aussi utilitaires   funéraires, taxis, ambulances et pouvons également admirer des gondoles à la vénitienne.

L’exercice  est agréable et nous nous efforçons de trouver l’entrée de l’arsenal ou trônent des sculptures de lions datant de différentes époques.

Puis nous chinons dans des boutiques de verriers qui réalisent des bijoux avec de la pâte de verre colorée. Petite halte dans un église  et au fil des rues nous découvrons des décors peints,  l’architecture byzantine…La chaleur n’est pas au rendez-vous mais le temps est sec et notre bonne humeur fait le reste.

Nous postons nos cartes postales et nous installons à une terrasse place St Marc. Ca sent le piège à touriste et ça se confirme avec la note à 25€ pour quatre consommations ! Tant pis et en plus le spritz ne laisse pas un souvenir impérissable.

Rassemblement à la gare maritime. Retard dans les rotations…Yohann n’y sera pas non plus. Il prendra le prochain. Notre vaporetto fait plusieurs arrêts et nous avons le temps de voir s’éloigner la Sérénissime. Yohann au final arrivera quasi en même temps que nous. Retour au camping. Gestion des derniers détails dont le nettoyage des bungalows.

Lecture des journaux locaux : plus de 7280 participants de toutes nationalités et plus de 1800 bateaux engagés. Un vrai succès.

Nous préparons les bagages, Prenons l’apéro (les derniers Cynars). Nous  partageons le dîner, nous nous couchons tôt en prévision du départ ce mardi matin.

Mardi 17 mai

Guillaume et Céline quitteront le camping à 04h15 direction l’aéroport. Guillaume revient à 07h15 et devra attendre l’ouverture du portail à 07h30 afin d’arriver à nos bungalows.

Lever à 6h00 pour les autres, petit déjeuner et début du nettoyage dès 07h00. L’espace réduit à un seul avantage on gagne du temps pour le nettoyage ! C’est une affaire qui marche notre cagnotte va gagner deux fois trente euros.

Nous attelons la remorque à 07h30; départ du camping 08h00. Chauffeur Jean-Louis direction Milan. Notre convoi avance à belle allure  dans un flux modéré. Tout est calme dans le minibus. Les alpes défilent sur notre droite. 10h15 Premier arrêt, serrage des sangles pause toilettes.  

10h45 reprenons la route, chauffeur Hervé.

Le minibus s’anime… le réglage de la température fait débat à nouveau.La température extérieure est de 20°C.

Pensée du jour lue par Yohann sur un camion allemand «  jusqu’à ce qu’on puisse emmener les pommes par @mail il faudra encore des camions »

On s’arrête avant MILAN pour le plein de GO tarif annoncé 127 et à la station il est à 1€47, légère inflation servi par un pompiste mais quand même !

On ne laissera pas tous nos sous ici… je lave même le pare brise …gratos !

Johan trouve l’inspiration et rédige la carte pour Jean-Yves et Vonnette.

L’exercice est périlleux compte tenu de l’agitation des passagers et du balancement du véhicule. Le comité de lecture valide le message du président et l’enveloppe est cachetée. Direction TURIN.

Vive le cale nuque, ça soulage….les compagnons de voyage sont sages

Il est 13h00. Ca roule bien. Direction TURIN/GENEVE.

Les hokas sont confortables et finalement nous n’avons pas eu besoin de tongs !

Hervé depuis le début du voyage assure tous les paiements  inhérents au véhicule,  sa « Gold » décaisse mais il ne veut pas qu’on le relaye… ce sera plus simple pour les remboursements.

13h15 : arrêt déjeuner. 14h00 reprise de la route c’est Guillaume qui a pris le relais.. Il fait 22°C direction le tunnel de Fréjus. Le passage se fait sous le regard appuyé des douaniers  armés, coiffés d’un képi à plume, …mais ils nous laissent passer. Il fait 17°C extérieur. Franchissons le tunnel de 12,500 kms. Direction AIX les Bains à environ 100 kms.

16h30 arrivés à AIX Les Bains. Température extérieure 23°C.

L’entente Rowing Club Nautique d’Aix Les Bains accueille notre remorque et nous prête deux bateaux pour une ballade sur le lac. Le cadre est sublime.

Peu de bateaux sur l’eau, un peu de vent. Mais les consignes sont de rester en bordure du lac…ils ne savent  peut-être pas qu’il y a des champions dans note groupe ?

Les  coulisses  ne coulissent pas bien. Retour au hangar de Jean-Louis et Hervé pour changer de matériel. Notre équipage s’éloigne du ponton et il s’avère que nous ne sommes pas mieux lotis, le postes 3 et 4 coulissent mal aussi. Puis c’est un oiseau qui souille nos maillots. Bienvenue !

Yohan donne le tempo et lance quelques exercices… retour au ponton, rangement de bateaux. Visite rapide des locaux ; Leur salle de sports est bien équipée et nous testons leur bassin d’entraînement…avec des avirons de pointe. C’est un bel outil pédagogique. Retour aux vestiaires où les effets de Marie et Cathy ont été déplacés, ce qui n’est pas cool !

Nous quittons le club et nous rendons à nos deux apparts hôtels.

Le luxe : des draps, une baignoire, une cuisine bien équipée, de l’espace, une terrasse plein ouest avec vue sur le lac. Trop bien.

Une douche plus tard, vêtus de nos derniers vêtements propres, nous partons à pied à la recherche d’un resto.

Parmi les choix possibles  « le Kubix ». Ce  resto en étage possède une terrasse vitrée  avec vue sur le lac et séduit le groupe. Nous nous y installons. L’air est frais cependant les filets de boeuf, les tartares, les sandres, le gravlax de saumon (dont la définition laisse perplexe) et le vin blanc de Bourgogne et le côte  du Rhône rouge  auront raison de notre inquiétude.

Le mouvement encourage la méditation. La preuve les  voyageurs ont toujours plus de choses à raconter qu’au départ. Leurs amis en font d’ailleurs les frais, cela s’appelle les récits de voyage.

Un projet s’invite dans les conversations pendant le dîner. « Johan, où pourrait-on aller ramer en Irlande ?…à Saint Pétersbourg… ?»

Eh oui le rêve touche à sa fin.

« En voyage, l’arrivée procure un soulagement doublé de mélancolie, l’aventure est finie, le rêve est mort, il s’est mû en souvenir»

Au lit pas trop tard car ce mercredi nous nous levons tôt.

Mercredi 18 mai

Lever 05h00 sans râler ! Température extérieure 10°C.

05h30 nous attelons la remorque. Il fait jour on est bien à l’est !

A la radio quelques infos concernant la grève des routiers. Quelques perturbations en prévision et un mouvement à la SNCF…On verra bien.. On éteint la radio.

Hervé prend le volant, il fait beau. Sortie de Lyon avant 07h00. Tout va bien.

Les ajoncs et les genêts sont en fleurs et le soleil fait son apparition.

Les vallées s’élargissent, on respire. Les vaches ont des robes claires  des Aubrac, des Villard-de-lans ou peut-être des Charolaises. Plus loin des troupeaux de vaches à robes bicolores probablement des Montbéliardes.

On avale le bitume, il faut bien rentrer.

07h30 aire de la Loire. Arrêt petit déjeuner/ GO /serrage de sangles.

Buffet qui retape, café léger on va regretter l’Italie !

Les toilettes femmes sont indisponibles, nous utilisons celles des hommes…. pas très propres, normal dernier passage de l’agent de propreté 22h00, c’est la France !

08h00 nous repartons Guillaume prend le volant. 11°C.

Direction Clermont Ferrand A84. Viaduc …

Hennebont est à 740kms. ETA : 18h00.

Nous traversons l’Auvergne. Bus toujours calme. Le Puy de Dôme.

09h00 : Clermont Ferrand. Direction Paris /Limoges.

09h10 : Mauvaise sortie…A89 Bordeaux/Limoges…il faut faire demi tour. On tournera au rond point…petit crochet Direction Paris cette fois.

Les ajoncs et les genêts en fleurs jalonnent notre parcours et à nouveau des troupeaux de vaches à robe bicolore, des Montbéliardes probablement paissent dans les prés…

09h45 Yohan fredonne…Guillaume assure.

Le ciel est nuageux, 18°C, On traverse à présent le Cher.

11h00 Nantes. à 310kms A85

Croisons convoi exceptionnel avec véhicules de police. Nous ne sommes pas gênés par les grèves, c’est plutôt bon signe.

Hennebont à 16h50 ETA ‘460kms, il fait 15°C ;

11h10 arrêt station, vérification des sangles. Bonne pause déjeuner

12h10 départ Marie au volant. Température extérieure 15C. Ca twitte.

Avec nos deux cales nuque nous avons établi avec Patrick une planche de saine et franche camaraderie !

Patrick me dit « lorsque je discute avec toi j’ai l’impression de parler avec un vieux pote» Je ne sais pas comment je dois le prendre !

 «En ce qui concerne les pieds de Guillaume nous dirons que les baskets de Céline sont trop petites, pas davantage le sujet est trop sensible »

« Le gravlax »  dixit Wikipédia est une préparation nordique. Cuisson par fermentation de saumon cru avec sucre, sel, aneth, betterave…cognac, ah c’est pour ça que c’était si bon!

On parle de comptes…

Camping+ inscription 122€50 ok réglé

Hôtel : 23€77/pers

Location minibus 800(3500kms maxi)

GO/Péages  aller 500

Casquette 16€90

Marinière femmes 16€

Supplément kms ? Réparation rétro ?

Quelle participation doit –on demander au groupe des « volantes » ?

Yohan tente un petit somme. Jean-Louis, Sylvie et Guillaume l’imitent.

L’épaule droite de Patrick va mieux, le séjour à VENISE lui a été bénéfique.

13h13 température extérieure 16°C

Nous arrivons à St Nicolas de  Bourgueil, petite pensée pour ce vin rouge léger.

On échange sur la ventilation des frais à nouveau. Nous devons ouvrir les vitres pour renouveler l’air de l’habitacle. Il faudra penser à traiter les chaussures à l’acide borique ou au bicarbonate de soude à moins que ce ne soient les bouts mal rincés… qui nous incommodent.

Le voyage touche à sa fin. Tout s’est bien passé avec une dose de bonne humeur et une pincée de savoir vivre l’aventure a été très agréable.

Une petite nostalgie nous gagne en pensant à nos emplois du temps respectifs de demain…Pour ma part j’ai fait une cure de désintoxication au café mais… je ne suis pas sûre que le substitutif soit recommandable !

13h20  La pluie s’invite et le vent est de la partie aussi.

Hennebont est à 290 kms ETA 17h24

13h30 Arrêt GO et pause café, Marie n’est pas fâchée de céder le volant

13h55 Nous reprenons la route, c’est Jean-Louis qui s’y colle.

Le temps se dégrade, fortes pluies alternant avec des éclaircies.

Petite plongée dans les classeurs de notre herboriste, Marie :

L’ail cru est un antiseptique…

En Grèce des collectes d’impôts étaient organisées pour offrir des soins gratuits au peuple

Ostracisme « collier d’huîtres » ostracé

L’absinthe utilisée contre les embarras gastriques, une consommation abusive pouvait provoquer des troubles nerveux et physiologiques irréversibles d’où son interdiction.

Sté Pernod en 1915 «la gueule de bois contre la gueule cassée»

Produit 36 millions de litre en 2010.

Premiers parchemins réalisés avec de l’écorce de bouleau dont la résine rend imputrescible

Le « fard » égyptien soignait les yeux (mélange de métaux »

Tabac : herbe à nico (vient des petites Antilles) à usage médical, soulage les migraines

« Carotte du bar-tabac » vient de la forme du colis de tabac

Haschisch: herbe sacrée d’origine arabe (1050-1124) Marijuana

Belladone « belle dame » plante toxique qui dilatait la pupille

Les guérisseuse délivraient des alcaloïdes avec des effets hallucinatoires d’où la représentation des sorcières sur des balais Cette substance faisait planer

La chasse aux sorcières de la fin du 15ème siècle jusqu’au 17ème siècle, elles sont traitées comme des hérétiques.

Méthode qui décrit les sorcières : Maladie liée au prince des ténèbres, sorcière complice du diable.

Le 19ème siècle est un siècle de progrès techniques mais qui ont déclenché des pathologies sociales. Augmentation des suicides, expansion de maladies telles que la tuberculose…Les pathologies sociales sont toujours d’actualité hélas !

Serment du médecin = ne pas nuire.

98% des herboristes sont des femmes, le monde n’est pas parfait !

14h45 Patrick nous rappelle qu’il y a une semaine nous tentions de réparer les feux de la remorque. Eh oui déjà une semaine

14h55 Pluie battante, Jean-Louis n’est pas gâté. Direction Vannes, ça y est on arrive bientôt chez nous.

Alternance d’éclaircies et d’averses. Route mouillée. Le trafic s’intensifie à l’approche du périph de Nantes, normal.

15h30, le ciel se dégage, ouf !

16h45 nous entrons dans le Morbihan en franchissant le pont de la Roche Bernard et nous  sommes accueillis par le soleil.

Petit ralentissement à l’approche de Vannes, normal aussi.

Ferons, ferons pas un appoint GO à Brandérion ?… si nous ferons !

16h45 Terminus Hennebont. Les jeunes sont arrivés de Libourne avant nous.

Le minibus doit être restitué pour 19h00 à Pluvigner, nettoyé.

Tout le monde s’active à vider, ranger, nettoyer le minibus.

3702kms soit 250 kms de plus que le forfait.

Un dernier Cynar avant de rentrer. A quoi sert la joie si on ne la partage pas !

On s’embrasse chaleureusement et chacun repart à ses occupations quotidiennes et s’en va retrouver ses bien-aimés en pensant déjà aux prochaines aventures !

Hervé et Marie ramènent le minibus à Pluvigner.

Un grand merci aux organisateurs qui ont mis tout leur talent pour mener à bien cette expédition sportive à plus d’un titre et combien riche  en terme d’échanges. Une belle aventure humaine

Le tout pour un budget hors nourriture inférieur à 375€ !

Comme écrit Hervé  « Bon, ben y’a plus qu’à repartir !» 


Samedi 21 mai

Ce week-end est dédié aux réparations, entretiens…

Avec Yohan, Jean-Louis, Jacques ………..et Florence nous partons avec le bus du club déposer les Y1 et Y2  à AURAY  et récupérer la Yole de mer le «Houat» et la Yolette « Vallée du Blavet » à AURAY.

Les rues sont étroites ou le convoi est long… mais ça passe.

Stanie nous y attend…

Au terme de la matinée, toutes les manipulations terminées on sent bien que Yohan est soulagé !

En notre absence les piliers ont été peints, la pelouse tondue et les mauvaises herbes arrachées…Tout va bien.

              Fraternellement,

              Cathie

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